a) Les parents, un contentieux fréquent
L’incompréhension est fréquente entre parent et jeunes. Quelques fois, on peut même parler d’affrontement ou de conflit de générations.
Il y a bien sûr, les exigences des parents en matière scolaire. Il y a aussi le problème posé par les sorties. Nous connaissons les plaintes des jeunes :
« Mes parents me scrutent, ils me surveillent constamment »
« Dès que je parle à un garçon, je suis harcelée de questions : Qui est ce ? Où l’as-tu connu ? Tu sors avec lui ? C’est agaçant ! »
« On n’est pas libre »
« Les garçons, eux, sont plus libres que nous, pourquoi ? »
« On ne nous fait pas confiance, on nous prend pour des gamins ! »
« Mais qu’on me laisse faire ce que je veux »
«Ils ne veulent pas que je sorte le soir »
« impossible de parler avec eux, ils ont toujours raison et d’abord ils ne peuvent pas comprendre »
« il y a des sujets que je n’ose pas aborder avec eux ».
b) L’indispensable dialogue
L’essentiel pour l’amélioration de la relation parents-enfants, c’est évidemment le dialogue, pour se comprendre, pour s’écouter, pour s’expliquer, pour faire les bon choix.
Seul, le dialogue permet de modifier les points de vue, en donnant un meilleur éclairage des problèmes en égard aux relations garçons et filles.
Mais le dialogue exige la confiance réciproque : il importe que d’un côté, les parents ne partent pas du principe que les jeunes sont insouciants et corrompus. Et que de l’autre, les jeunes ne jugent pas les parents comme absolument bornés et incapables de comprendre. Il importe surtout que chacun croit sincèrement à l’amour de l’autre pour lui, même si cet amour, toujours imparfait, est susceptible de bien des aveuglements.