Les méthodes empêchant la fécondation

Elles empêchent la rencontre et la fusion du spermatozoïde et de l’ovule ou blog la production des hormones qui commandent l’ovulation.
Elles utilisent des techniques mécaniques ou chimiques pour modifier le déroulement normal du cycle féminin.

  • Le préservatif masculin

Etui de latex qui est placé sur la verge en érection avant la pénétration. Il empêche le sperme de répandre dans le vagin. Il peut protéger des infections sexuellement transmissibles et notamment le SIDA.

  • Le préservatif féminin ou diaphragme ou fémidom

Petite membrane en caoutchouc. Préalablement enduit de produit spermicide, il est introduit dans le vagin avant chaque rapport et est laissé en place pendant 8 heures après le rapport. Il empêche le sperme de passer du vagin dans l’uterus et lui apprendra à le mettre correctement

  • Les spermicides

Se présentent sous forme de gel, d’ovule ou de tampon. Ils sont introduits profondément dans le vagin contre le col de l’utérus quelques minutes avant la relation intime. Leur rôle est d’immobiliser et de détruire les spermatozoïdes.
Ces différents moyens ne modifient pas le déroulement normal du cycle féminin.

  • Les pilules

Son des comprimés contenant deux hormones de synthèse voisines des deux hormones de la femme. A la différence de méthodes précédentes, la pilule modifie le déroulement du cycle.

NB : Elle ne sert à rien s’elle n’est pas prise régulièrement. Elle ne doit être utilisée que sur prescription médicale.

Elle agit à trois niveaux :

  • Sur le col de l’utérus en le fermant et en coagulant la glaire du col, ce qui empêche les spermatozoïdes de remonter dans l’uterus
  • Sur le cycle car elle empêche l’ovulation en bloquant la production des hormones hypophysaires qui commandent l’ovulation ;
  • Sur la muqueuse utérine en la rendant impropre à la nidation.

NB : Un contrôle médical s’impose pour dépister les contre-indications, c’est-à-dire les cas où sa prise entrainerait des inconvénients pour la santé de la femme.

Un contrôle médical régulier est nécessaire pour surveiller le poids, la tension, les taux de graisse dans le sang et les réactions de l’organisme, notamment au niveau de l’uterus, des seins et des yeux.

La pilule peut poser des problèmes supplémentaires chez la toute jeune fille et certains spécialistes pensent qu’il ne faut pas la prendre avant d’avoir un ou deux ans de cycles réguliers, car dans certains cas, les cycles ne reprennent pas spontanément après l’arrêt de la pilule.

 

  • Les implants ou norplants et les injections

Ils ont les mêmes actions que les pilules. Comme elles, ils nécessitent une consultation médicale pour dépister les contre-indications et un contrôle médical régulier.

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