Du moins pas de prespectives immédiates. La médecine à été prise de court.
Le dépistage : pour savoir si une personne est séropositive, le test de dépistage le plus employé est le test Elsa, qui détecte la présence des anticorps du virus dans l’organisme.
L’inconvénient est que ces anticorps n’apparaissent pas immédiatement après l’inoculation infectante, mais parfois après trois mois ou même davantage. Et dans ce cas, la personne qui n’est pas encore séropositive est susceptible de transmettre le virus. Si le test est positif, il est habituellement soumis à des tests de confirmation dont le wester-Blot.
Un diagnostique de séropositivité n’est affirme qu’après une étude plusieurs fois renouvelée pour chaque cas.
Le traitement : il est certain que la mise au point d’un vaccin serait bienvenue : la difficulté tient au caractère extrêmement varie du virus qui comporte des souches très différentes.
L’espoir demeure cependant dans les milieux de la recherche.
En attendant, le traitement poursuit un triple but :
- Neutraliser le virus par des médicaments anti-viraux. Actuellement le plus employé est l’AZT (azido –thymidine). Incontestablement, il freine l’évolution de la maladie, redonnant espoir aux malades qui se sentent beaucoup mieux. C’est pour cette raison qu’on utilise de plus en plus précocement. Il a toujours des effets secondaires importants : troubles digestifs, insomnies, baisse des globules blancs. D’autres anti-viraux plus actifs sont à l’étude comme le D.D.C., le TIDO.
- Augmenter la capacité de réponse du système immunitaire, en utilisant un restaurateur des défenses comme l’imunitiol.
- Traiter les infections opportunistes par les agents anti-infectieux habituels.
Mais il est sûr qu’une bonne hygiène de vie s’impose pour ceux qui n’ont pas encore développé la maladie. Un suivi psychologique et social se révèle d’un grand secours thérapeutique dans les phases évolutives.