Grace au vote, chaque citoyen peut exprimer ses idées, donner son opinion sur le système et revendiquer un avenir conforme à ses aspirations.
Le vote est donc la première arme dont chacun dispose pour faire changer les choses. Notre avenir dépend en partie des décisions politiques.
Pour notre propre bien-être et celui de notre entourage, nous devons donc choisir le parti ou la personne qui correspond le mieux à notre idéal politique.
Choisir ses représentants et pouvoir les sanctionner est une liberté fondamentale. C’est la base de la démocratie que revendiquent encore de trop nombreux pays vivant sous des dictatures qui bafouent les droits humains de la population.
Le droit de vote, au Sénégal, est un droit et n’est pas juridiquement, une obligation. L’obligation du vote existe dans certains pays, tels que la Belgique, le Luxembourg, la Suisse ou la Grèce où l’abstention non justifiée est punie par une amende. Le vote n’est pas une obligation d’abord par principe. Si le vote est un droit, on peut comme tout autre droit (ex : liberté de réunion ou d’association) ne pas l’exercer. Il pourrait sembler paradoxal de transformer un droit aussi essentiel en contrainte.
Le vote n’est pas une obligation aussi pour une question de pratique politique. En effet, obliger les citoyens à voter pose au moins deux problèmes :
1) Vérifier que cette règle sera suivie. En clair il faudrait mettre en œuvre une sanction pénale efficace.
2) Forcer les citoyens à utiliser leur droit de vote peut avoir des effets es stabilisateurs sur les résultats : augmentation des votes blancs, nuls ou extrémistes.
C’est en votant que le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. Mais en dehors des élections, les citoyens peuvent également, de manière quotidienne, jouer un rôle important dans la société. Par exemple ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent.
Au Sénégal, VOTER EST UN DROIT. Pour être électeur, il faut remplir certaines conditions :
- Etre majeur : avoir au moins 18 ans
- Etre sénégalais ou de nationalité sénégalaise
- Jouir ses droits civiques : dans certains cas le droit de vote et le droit d’éligibilité sont retirés en sanction de certaines infractions pénales (voir article L.25 du code électoral) ;
ils sont retirés aussi aux personnes « majeures incapables », les personnes mises sous tutelle dont l’état mental est très défaillant - Etre inscrit sur la liste électorale