Causée par un virus : H.S.V.2. (Herpes Simplex Virus numéro 2), il se caractérise par une primo-infection qui suit la pénétration du virus. Mais cette primo-infection est suivie de décisives nouvelles poussées) plus ou moins espacées de tous les 15 jours à tous les 5ans).
L’herpès génital est une maladie désagréable aux complications rares. Il peut favoriser les autres maladies sexuellement transmissibles.
La transmission se fait par voie sexuelle, mais elle n’est pas obligatoire car des organismes peuvent se défendre. Mais, d’autres modes de contamination sont possibles : surtout dans les périodes de poussées de récidive. Un porteur sain n’est jamais certain de n’être pas contagieux. La primo-infection survient de 2 à 20 jours après le rapport contaminant.
1. Symptômes
Chez l’homme :
Présence sur la verge, sur le gland surtout de vésicules, petites cloques de liquide clair et réunis en « bouquet » ; des ganglions dans 50 % des cas ; des signes généraux : fièvre, fatigue, courbatures.
Chez la femme :
Présence des mêmes vésicules à la vulve ou dans le vagin ; inflammation douloureuse de la vulve ; signe de fatigue. Dans 20 % des cas, il n’y a aucun signe.
2. Traitement
Il n’y a pas de traitement réellement efficace. 60% des sujets atteints guérissent tous seuls, à moins qu’ils ne soient de nouveau contaminés : ce qui diminue alors leurs chances de guérison.
40 % vont continuer à héberger le virus, et connaîtront des récidives plus ou moins rapprochées.
Les complications sont assez rares. Chez l’homme, l’herpès génital favoriserait le cancer de la prostate. Chez la femme, il favorise le cancer du col de l’utérus (frottis réguliers obligatoires). En cas de grossesse, le bébé peut être contaminé et le pronostic est grave. Il faut éviter d’avoir des rapports pendant les récidives.