Le SIDA nous transmet un signal d’alarme : l’épidémie planétaire peut devenir l’occasion d’un retour de l’homme sur lui-même, le lieu d’une prise de conscience, et d’une interrogation sur les mœurs modernes.
On sait maintenant ce qu’on a eu tendance à oublier :
- Que les techniques ne peuvent pas tout ;
- Que la maladie, la mort restent omniprésentes et incontournables ;
- Que l’homme ne peut pas faire n’importe quoi de corps ni de sa sexualité ;
- Que tout comportement a des conséquences pour soi ou pour autrui.
On perçoit nettement l’importance de la responsabilité individuelle.
Une prise de conscience s’opère de la solidarité humaine : nous sommes tous concernés…
On est responsable des enfants que l’on aura un jour et paieront la facture de nos dérèglements d’aujourd’hui.
Se posent pour chacun les grandes questions sur le sens de la vie, de l’amour, de la sexualité, du plaisir, de la mort.