Il faut le dire bien haut, le SIDA n’est pas une punition de Dieu même s’il est une conséquence du « dérèglement sexuel de nos sociétés » ; le fait est là : il se développe dans les milieux où se vit une sexualité « vagabonde », où se sévissent les infections sexuellement transmissibles ou les drogues. Il est donc essentiellement une maladie du comportement.
Au lieu d’attendre le miracle, un vaccin mis au point qui demandera encore beaucoup de temps de recherche, c’est la prévention qui est le meilleur rempart contre le fléau.
« La moitié des personnes qui risquent de mourir du SIDA dans les deux années avenir ne sont pas encore contaminées par le virus. Notre devoir est clair : éviter que ces personnes ne contractent la maladie et ne meurent par ignorance » (Pr Montagnier).
Eviteront le SIDA ceux qui choisiront un mode de vie raisonnable et ceux qui prendront les précautions qui s’imposent.
« En l’absence d’un traitement efficace, la prévention reste le seul moyen de lutte contre le SIDA. C’est en effet une maladie liée au comportement. Seul un changement de comportement peut nous protéger et limiter le mal ». « Face au SIDA, votre santé dépend de vous. »
« Même si le mode de vie n’est pas responsable de l’existence du virus, il ne reste pas moins qu’il favorise toutefois sa propagation. Dès lors, on ne peut plus ignorer le fait de s’abriter derrière ‘la liberté personnelle’. On doit apprendre à réorganiser son mode de vie sur de nouvelles bases » (Pr Montagnier).
Ce changement de comportement est payant : il a donné des résultats encourageants dans les milieux homosexuels aux U.S.A et en Suède.